Pourtant Carpentier et ses complices n'étaient que de petits malandrins qui se contentaient de menues rapines, s'introduisant la nuit dans les fermes et les estaminets pour chaparder des volailles ou quelques bouteilles de vin.

Mais la crainte qu'ils inspiraient contribua à créer autour d'eux une véritable légende.

L'auteur, évoque la jeunesse mouvementée du chef de la bande Louis Carpentier, né en 1848 à Quiestède, mineur à Auchy-au-Bois, condamné 6 fois entre 1865 et 1879.

A partir de 1885, il va s'entourer d'individus peu recommendables (Delpierre d'Estrée-Blanche, Gossart d'Auchy, Picavet d'Aire,...) et devenir le chef d'une bande organisée. Pendant deux ans, ils vont berner les gendarmes, vivre dans les bois.

L'équipée de la bande Carpentier prend fin en 1886 avec l'arrestation des principaux membres de l'équipe dont celle de Carpentier arrêté un jour de ducasse par le garde-champêtre d'Enguinegatte.

La bande Carpentier fit l'objet de deux procès en Cour d'Assises (1886 et 1887).

Carpentier fut condamné aux travaux forcés à perpétuité et mourut en Guyane en 1908.

En guise de conclusion, l'auteur brosse à grands traits l'histoire des bagnes français (Guyane et Nouvelle-Calédonie).